Gaëlle Guével peintures

6 juillet 2009

Démarche de sensibilisation environnement

Filed under: — admin @ 13 h 32 min

 

Je profite de ce site consacré à mes peintures pour faire passer un message à visée moins artistique …plus pragmatique et scientifique…

Anciennement ingénieur environnement en industrie, j’ai à cœur le respect de l’environnement et de la vie en général, et j’œuvre pour cela, en tant qu’enseignante.

Les films d’Al Gore « Une vérité qui dérange »  et « Home » de Yann Arthus Bertrand (Merci à Monsieur « Yab » ! Bravo et merci! Dommage que les sponsors de ce film ne soient pas complètement irréprochables du point de vue de leur impact sur l’environnement), des documentaires comme « Le monde selon Monsanto » de Marie-Dominique Robin ou « We feed the world » (le marché de la faim ) d’Erwin Wagenhoferet plus récemment « Solutions locales pour un désordre global » de Coline Serreau sont à voir d’urgence si vous ne les avez déjà vus, ce sont des piliers importants du « réveil des consciences » : à voir et à faire voir.

Les médias et les politiques ont un rôle important à jouer dans la prise de conscience générale et dans l’ascension d’un monde nouveau : que ce soit par  l’insurrection vis à vis de l’asservissement des marchés aux démocraties et aux ressources de la planète (car au jour d’aujourd’hui c’est encore  l’inverse : ce sont les démocraties et les ressources qui se soumettent aux marchés)… ou par l’appel à des actes de consommation responsables vis à vis des ressources planétaires.

Mais la clé du changement est aussi et surtout dans la somme des attitudes, comportements, et initiatives individuelles.

L’heure n’est plus au scepticisme et au « On n’y peut rien », « C’est déjà trop tard !», « Les gouvernements n’ont qu’à agir » : les gouvernements et les gens en général n’agissent pas suffisamment …Nous ne sommes pas des pantins mais des  citoyens responsables de notre cadre de vie et de ce que nous voulons offrir aux générations futures : l’heure est à l’action (URGENTE)  action électorale et politique, choix de consommation, changements de comportement, réflexion, information et communication.

Des excuses seront à faire aux générations futures, excuses d’avoir refusé de comprendre suffisamment tôt les discours des écologistes et économistes de l’environnement, d’avoir été influençables, manipulables à merci. Notre société lobotomisante et stressante cultive certes la molesse idéologique, l’aveuglement, mais l’honneur sera peut-être sauf si nous sommes suffisamment nombreux  à nous réveiller. Et même s’il est peut-être trop tard pour éviter l’emballement climatique : agissons même par sens de l’honneur, pour le respect dû aux espèces vivantes et aux générations humaines qui auront à payer les conséquences de notre inconscience.

 

Des pistes d’action :

–        Acheter le plus souvent bio et équitable (voir liste des logos dans le porte vue) ou auprès de fournisseurs locaux. Devenir consommateur responsable…

–        Créer une « biocoop » (petite surface bio/ épicerie bio),  développer la consommation de proximité ( AMAP , producteurs locaux sur les marchés)

–        Vous mettre à « l’éducation pour un développement durable » et à l’éductation à une consommation responsable et diffuser le film « Home » auprès de vos élèves et collègues ( il existe un dossier pédagogique sur goodplanet.org ) si vous êtes enseignant.

–        Militer et donner à Greenpeace, WWF, les amis de la terre, MDRGF,Action consommation …

–        Adopter les bons gestes quotidiens pour la planète…

–        Voir et faire voir le film « Home» ou « Une vérité qui dérange » , « Le Monde selon       Monsanto », « Disparition des abeilles la fin d’un mystère », « Le marché de la faim » … Sensibiliser vos proches ( parents, enfants etc…)

–        Si vous êtes politique ou dans les métier de l’audiovisuel : expliquer et diffuser le message d’urgence d’une action concordante à toute occasion…

–        Si vous êtes agriculteur (je sais que vous n’êtes pas en vacances et je connais la dureté et le peu de reconnaissance de votre métier : patrons et cadres  les grandes surfaces font de telles marges à vos dépens !) mais passer à une production bio ou un mode de production davantage respectueux de l’environnement est possible- voir article « le bio peut nous nourrir tous ».

–        Autre …

 

Eléments d’information pour les sceptiques de l’urgence à agir…

Tout d’abord , vous pouvez lire, ci-dessous, si vous n’en avez jamais eu pour l’instant de quelque manière que ce soit (documentaire, ouvrages scientifiques …) la  liste complète des impacts de l’être humain sur sa planète, chiffres et faits validés scientifiquement :

 

LISTE DES IMPACTS DES ACTIVITES HUMAINES SUR L’ENVIRONNEMENT,

PAR «  DOMAINE D’IMPACT NEGATIF  » (DES CHIFFRES- de 2004…)

 

Voici la liste des impacts environnementaux des activités humaines, par « domaine d’impact » (air, eau, sols et sous-sols, faune et flore)- avec pour chaque domaine mention des impacts négatifs sur la santé humaine. Notons que les impacts de nos produits sur notre santé humaine ne sont pas ici tous répertoriés (pour cela voir le site de Greenpeace et d’action-conso : guide OGM et Cosmétox etc…)

Il s’agit d’un résumé de l’ouvrage de référence « STOP » de Simon Retallack (directeur éditorialiste de The Ecologist) et Laurent Bartillat : les différents enjeux des actions pour un développement durable (scientifiques et éthiques) y sont évoqués. J’ai seulement ajouté un paragraphe sur les chemtrails ( voir toutes les polémiques à ce sujet sur les adresses internet indiquées)

 

Avertissement( pour les âmes sensibles !)

L’Europe a quand même un sacré arsenal de lois concernant chaque point évoqué…Notons cependant que pour faire respecter ces lois, ’il n’y a pas toujours les moyens humains –Exemple de la France : inspecteurs DRIRE (« police » de l’environnement industriel) il y a seulement 1 inspecteur de la Drire pour 1000 entreprises soumises à la réglementation environnement (ICPE) en France( en 2002)…Comment faire respecter la réglementation dans ces conditions ? Pour y avoir travaillé je pense aussi que les services santé-environnement des ddass devraient être plus conséquents, et que tous les personnels chargés de responsabilités environnementales devraient être parfois mieux formés dans les territoires.

Notons que le terme de «  pollution » s’emploie quand les seuils de rejets au milieu naturels  fixés par des lois sont dépassés (sinon on parle de simple « contamination »- quand le seuil de pollution ou de « nuisance » est  jugé sans « conséquence grave » pour la vie). Nous emploierons cependant le terme « pollution » ici de manière systématique car  au niveau mondial les seuils législatifs des pays d’Europe sont  loin d’être respectés  (et même dans certains pays d’Europe…)

 

–        1.2.1.1 L’air

Nous sommes confrontés à quatre types de pollution de l’atmosphère.

La pollution carbonique( CO2, CH4 surtout…) : elle est principalement générée par  la combustion du pétrole, du gaz et du charbon à des fins de production d’énergie : 40% d’émissions de Co2 liées à la production d’électricité, 25% liés aux transports, 19% à l’industrie et 16%(en hausse) aux incendies de forêts et à la destruction des tourbières immenses « puits à carbone », notamment-1° Brésil ; 2 Indonésie, 3 Soudan…). Les émissions de CH4 augmentent principalement à cause de l’accroissement du cheptel de ruminants (qui émettent du CH4 ).

Cette pollution carbonique provoque un grand bouleversement climatique dont la nature et l’étendue des conséquences à moyen et à long terme est mal cernée par la communauté scientifique(*). Cette pollution atteint également la santé des populations urbaines, et génère des pluies acides, détruisant des écosystèmes.

(*) « L’incertitude essentielle concernant l’évolution du climat réside dans le fait que les modélisations climatiques ne prennent pas assez en compte l’impact de l’augmentation  des températures sur l’ensemble de la planète. La Terre est régie par un ensemble de phénomènes physiques, biologiques, chimiques interdépendants d’une infinie complexité qui, jusqu’ici, ont tenu le système climatique en équilibre. Ces modèles, si puissants soient-ils, sont encore dans l’inaptitude à faire entrevoir les effets de réactions en chaîne que pourrait provoquer un réchauffement général…les modifications des paramètres tels que le fonctionnement des grands courants marins responsables du climat tempéré en Europe du Nord, l’albédo de la planète ( degré de réflexion des rayons solaires par la surface de la Terre, réduisant le surchauffement) ou le cycle du carbone représentent aujourd’hui le  facteur d’amplification le plus imprévisible d’un changement général des conditions de vie sur la Terre « (1)+ «  les récifs de coraux sont gravement menacés par l’acidification des océans due à l’augmentation du Co2 dans l’atmosphère»( association Coral Reef )

Le film « HOME » (scientifiquement indémontable) annonce un délai de 10 ans pour changer le comportement des 20% de l’humanité qui exploitent 80% des ressources : sinon nous risquerions la fonte du permafrost sibérien , véritable « bombe à retardement » car la fonte des glaces de ce permafrost libèrerait du méthane puissant gaz à effet de serre et notre climat serait alors incontrolâble et inconnu …

 

*La pollution chimique de l’air est une contamination par

–        l’incinération non contrôlée des déchets (non respect des normes ou normes inexistantes dans certains pays)

–        par l’usage démesuré des substances chimiques à usage domestique ( non contrôlé, pas de sensibilisation des « ménages » !)

–        par les rejets hors-normes des industries  dans l’atmosphère (accidentels ou volontaires) en Europe, dus au non respect de la « directive  Seveso » le 24 juin 1982 la directive européenne dite SEVESO demande aux Etats et aux entreprises d’identifier les risques ( sur l’environnement et la santé) associés à certaines activités industrielles dangereuses( industrie chimique, pharmaceutique, pétrolière etc…) et de prendre les mesures nécessaires pour y faire face.…et/ou en France non respect pour les autres industrie de la législation ICPE -Installations Classées pour la Protection de l’Environnement).

–        par la destruction (destruction quasi nulle mais encore existante) de la couche d’ozone, augmentant légèrement l’effet de serre, (en 1987, le protocole de Montréal a interdit les CFC dans les pays industrialisés -ce qui a permis d’éviter le pire et à la couche de se reconstituer, mais d’autres substances nocives pour la couche d’ozone sont encore autorisées jusqu’en 2010, 2015 ou 2030 …et les pays en voie de développement ou « émergents » sont peu contrôlés !).

 

*Quant à la pollution par des radiations nucléaires, elle est surtout liée au risque d’incident de type Tchernobyl , Fukushima …et aux armes.

On notera aussi que les terres qui ont servi de zones de test d’armes nucléaires sont condamnées à 10000 ans de purgatoire, et que les conséquences les espèces animales des zones irradiées sont imprévisibles.

L’utilisation d’uranium appauvri dans les conflits armés créent des « morts à retardement ».

Enfin il y a des risques pour la santé encore incertains mais probables liés aux radiations électromagnétiques (radiations GSM des  téléphones portables et antennes relais et radiations des lignes haute tension).

 

*Le risque de pollution bactériologique, peu connu, est liée surtout aux risques de catastrophes industrielles ( si non respect des normes ou normes inexistantes) ou aux mauvais entretien des canalisations d’eau, fontaines publiques, ou « tours aéro-réfrigérantes » à voie humide  (risque d’épidémies de légionellose- 158 décès en 2005 en France).

 

* Des « chemtrails » seraient laissées par les avions de l’Otan dans l’atmosphères (action occultée ) , ce sont des traces d’un épandage de baryum (ou autres substances chimiques ciblées) en aérosols ( traînées blanches persistantes dans l’air) qui auraient pour finalité d’ augmenter la réfraction des ondes radio ou de « faire pleuvoir » : ces aérosols atmosphériques auraient des conséquences nuisibles pour l’homme (maladies respiratoires, allergies…). Voir par exemple http://www.chemtrails-france.com et http://fr.wikipedia.org/wiki/Chemtrail

 

 

1.2.1.2 L’eau

 

*L’épuisement des « réserves d’eau »

0.3% des eaux terrestres seulement  peuvent  constituer un réservoir d’eau  douce pour l’homme : dans vingt ans , « près des deux tiers de la population mondiale sont menacés de pénurie d’eau » ( ONU, Journée de l’eau, 2002), et la biodiversité de la faune et de la flore des cours d’eau , déjà en péril, le sera davantage., sans compter que « les guerres du 21ème siècle auront l’eau pour cause » (Ismail Serageldin, vice-président pour les questions environnementales de la Banque mondiale). Cela à cause d’une flambée de la consommation d’eau due pour moitié à l’augmentation de la population et pour moitié à son utilisation non contrôlée dans l’irrigation agricole (66% de la consommation globale en eau alors que 70% de cette eau est perdue en évaporation et en ruissellement), dans l’industrie ( 22%) et dans le mode de vie domestique moderne (12%).

 

 

*La pollution de l’eau douce

 

L’industrialisation, l’urbanisation et la croissance démographique ont grandement accru le volume, la toxicité et la concentration des rejets dans l’eau douce. Les principaux polluants sont les suivants : eaux usées chargées de nitrates (N), phosphates(P), potasse (K), bactéries,  virus, fertilisants et pesticides artificiels, produits des industries  pétro-chimiques, chimiques, solvants chlorés, métaux lourds, produits pharmaceutiques, matières radioactives, fluorures…

Des lois existent  dans les pays développés pour limiter ces rejets ( traitement des eaux usées, seuils de concentration des différents polluants) , mais elles ne sont pas encore partout respectées (exemple « près de chez nous » de la Baie de Naples et de nombreuses villes de Méditerranée – voir par exemple reportage Thalassa 2006 ). Ailleurs elles n’existent pas ou sont inappliquées. C’est d’ailleurs la première cause de mortalité infantile dans les pays en développement. Une autre conséquence, visible également dans les pays industrialisés, est l’eutrophisation des cours d’eau et lacs liée à un excès de matière organique (qui entraîne la disparition de la vie aquatique) – en 2003 elle concernait 73% des cours d’eau européen dans des niveaux « massifs à significatifs ».

Le phénomène de concentration des nitrates et des pesticides de l’agriculture dans les nappes phréatiques est aussi préoccupant.

Notons également la carence de la protection des « zones humides », écosystèmes très riches et  l’introduction par l’homme d’espèces animales et végétales envahissantes qui menacent les écosystèmes aquatiques : perche du Nil, carpe japonaise herbivore, guppy sauvage, jacinthe d’eau d’Amérique du sud, salicaire pourpre…

 

*La pollution des océans

Selon une estimation réalisée par l’ONU en 2002 « au total, non seulement la dégradation environnementale côtière et marine se poursuit, mais elle s’est intensifiée, avec de graves conséquences pour la santé humaine et la vie marine ». La biodiversité des océans est réellement menacée si rien n’est fait :  vu les dégâts des impacts négatifs listés ci-dessous, il  serait nécessaire de créer des sanctuaires représentant au moins 15 % du milieu marin mondial pour assurer le maintien de sa biodiversité (en 2007 0.5% seulement des océans sont protégés)

– Le déversement de cours d’eau pollués et le déversement direct des eaux usées industrielles et domestiques dans les océans provoquent  les mêmes impacts négatifs que dans les cours d’eau : notons en particulier un phénomènes d’eutrophisation qui stimule la croissance des algues et du plancton ( par exemple : les algues vertes sur les côtes bretonnes ou en Asie du sud et de l’est), et une contamination des eaux de baignade.

-Au delà des « marées noires spectaculaires » il y a une catastrophe « en continu » :les  déversements de pétrole et les dégazages sauvages continus des pétroliers ou bateaux de pêche, bateaux marchands et navires de guerre (1, 5MT de pétrole par an soit  l’équivalent de 75 « Erika » rien que pour la Méditerranée en 2000 !), liés au non respect et à la vacuité de la réglementation , ils tuent une grande quantité de poissons, d’oiseaux de mer et de mammifères marins et représentent une atteinte à la biodiversité, sans compter l’impact négatif sur la santé humaine de certains produits pétroliers en particulier.

-Les fonds marins ont également subi et subissent une pollution nucléaire, les déchets nucléaires ayant été systématiquement rejetés en mer par les navires entre 1940 et 1990, des centaines de sous-marins nucléaires étant à l‘abandon dans les ports de la péninsule de Kola, du Kamtchatka et de l’extrême et de la Russie, et des centrales nucléaires situés sur les côtes ne respectant pas la législation. -Il existe aussi une pollution biologique des océans : d’une part  des « espèces étrangères » introduites par délestages de l’eau des ballasts  des cargos  déciment des écosystèmes sous-marins et d’autre part, des espèces contaminés par des métaux lourds ou pesticides contaminent toute leur chaîne alimentaire( avec le phénomène connu de concentration des polluants)…jusqu’à l’homme.

-Enfin, les déchets solides flottants en surface ou dans les courants (plastiques, bidons contenant des produits toxiques etc…) sont un véritable fléau. Ils ont créé notamment des « îlots flottants de déchets » l’un, dans le Pacifique, d’une superficie «de 600000m2 »( taille de la France) vogue entre Hawaï et la Californie et représentent une véritable menace pour les écosystèmes. Et ce n’est pas le seul « îlot » du genre…Quant au tonnage de ces mêmes déchets reposant au fond des mers et océans , une étude de 1992-1998 portant sur l’estimation des « macro-déchets »( voir http://www.ecologie.gouv.fr/Dossier-de-presse-pour-le.html.) l’ évalue à 40 millions de tonnes pour la Mer Adriatique, 50 Millions pour le golfe de Gascogne, 150 millions pour la mer du Nord, et 300 millions pour la Méditerranée !

 

Les récifs de coraux notamment , en péril, sont parmi les premiers à protéger de tous ces impacts négatifs car ils jouent un rôle essentiel dans la fourniture d’habitat pour un vaste éventail d’espèces marines et  contribuent ainsi à une chaîne alimentaire complexe s’étalant dans l’ensemble des océans, (ce qui est moins visible que les conséquences à court terme pour les 100 millions de personnes dont l’économie dépend directement de la biodiversité des zones proches des récifs).

 

 

 

1.2.1.3 Les sols et les sous-sols

 

 

*La destruction des terres cultivables. -L’emploi massif d’engrais artificiels ( N(Azote), P(Phosphates) et K( Potasse)) épuise les autres minéraux et les matières organiques du sol et modifie la  structure des sols ( processus complexe, voir le détail dans « STOP ») . Les sols ont alors  une capacité moindre à retenir l’humidité et l’air et  l’eau draîne les nutriments qui n’ont plus rien pour se fixer (notons au passage que les teneurs en minéraux et en acide salicylique –bénéfique à la santé sont en moindre teneur dans les cultures). Les sols deviennent aussi plus acides et la décomposition de l’humus en est accélérée. Les microbes sont moins aptes à maintenir les sols physiquement agrégés et l’eau et le vent peuvent les éroder… Le processus de destruction est alors enclenché : la terre appauvrie nécessite de plus forts apports en engrais artificiels, jusqu’à ce que la couche arable ait irrémédiablement disparu. De plus le faible développement des racines rend la terre vulnérable aux sécheresses et inondations.

-Une autre cause de destruction des terres est la monoculture prolongée, qui épuise progressivement en types de nutriments spécifiques à la nutrition de l’espèce cultivée.

-Quant à l’usage des pesticides, il peut endommager les organismes présents dans le sol, en particulier les lombrics, sans lesquels la production d’humus et l’oxygénation des sols ne peut s’opérer…Quant aux oiseaux et rongeurs et autres petits animaux qui consomment les végétaux et lombrics imprégnés de pesticides et fongicides, leur population diminue nettement. Ajoutons que le carbone emmagasiné dans les terres à cause de la réduction du biotope est libéré dans l’atmosphère et contribue à l’effet de serre.

– L’emploi exclusif de gros engins agricoles, en tassant les sols, restreint leur capacité d’absorption et la terre arable est donc susceptible d’être emportée par les ruissellements.

– Enfin la destruction systématique des haies et des talus encourage l’érosion des sols.

– Quant aux pratiques d’irrigation prolongées à partir de l’eau de lacs, de cours d’eau ou  de nappes aquifères, elle conduit à une salinisation des sols.

-Le surpâturage est aussi  cause de désertification et de destruction des sols : un sol piétiné et à la végétation dévastée rend les sols peu perméables à l’eau et sensibles à l’érosion. Notons une conséquence sur le climat : la réverbération des sols désertiques altère la dynamique thermique de l’atmosphère et peut faire chuter le rythme des pluies.

 

Ajoutons qu’ il est faux qu’une agriculture « raisonnée et biologique » ne suffirait pas à nourrir la Planète- voir article http://www.delaplanete.org/L-agriculture-biologique-peut-elle.html de BrianWorlwatch chercheur à l’Institut Worlwatch  et auteur de Eat Here : Reclaiming Homegrown Pleasres in e Global Supermarket )

 

*Les dommages aux sols et sous-sols généré par les décharges.

Dans les pays industrialisés l’enfouissement des déchets est réglementé : à l’heure actuelle en France par exemple, il y a interdiction des décharges dites de « classe 1 » , et obligation de mise en place de bassins de rétention d’eaux et traitement des eaux pour les  décharges de « classe 2 » (pour « déchets ultimes » c’est à dire qui « ne sont plus susceptibles d’être traités dans les conditions techniques et économiques du moment » ) et pour les décharges de « classe 3 », susceptibles de recevoir des déchets toxiques ou dangereux.

Cependant ce n’est pas le cas partout dans le monde et benzène, toluène, tétrachlorure de carbone et mercure, méthyle etc… sont autant de substances nocives qui intoxiquent les sols, sous-sols et nappes phréatiques. Les décharges à ciel ouvert sont encore responsables de 10% de l‘émission des gaz à effet de serre

Enfin des milliers de tonnes de déchets toxiques ou dangereux sont acheminés pour « valorisation » dans les pays en voie de développement dans des conditions de sécurité tout à fait précaires pour « les travailleurs » en question.

 

1.2.1.4 La faune et la flore

 

*  La déforestation galopante  génère une perte de sols, un déséquilibre climatique, inondations, mais aussi une destruction de la biodiversité (dont les plantes médicinales connues et encore inconnues) et un dépouillement de l’habitat de peuples millénaires ainsi qu’une atteinte à leur culture.

D’énormes étendues de forêts tropicales et boréales sont dévastées chaque année par l’homme ; 72% de ces destructions (pour la plupart en « coupe blanche »-c’est à dire n’épargnant aucun arbre pas même les plus jeunes), ont un but d’exploitation forestière à des fins commerciales( 56% pour la construction et les meubles, 24% pour la fabrication du carton et du papier, 20% pour les agglomérés et contre-plaqués). Mais on défriche aussi pour faire place à l’agriculture ( surtout intensive). Notons aussi la destruction (moindre) des forêts lors de la construction de barrage ou l’urbanisation.

*« Pollution »(?) génétique : la culture des plantes génétiquement modifiées est  peut-être à l’origine d’une nouvelle et irréversible( ?) forme de pollution : elles présentent le risque de contaminer les cultures « non OGM » ( par le biais du vent et des insectes) et la biodiversité dans son ensemble, y compris l’être humain, et de faire se développer de nouvelles espèce néfastes des « super-mauvaises herbes » par exemple, résistantes à tout herbicide, par transfert accidentel d’un gène de plante cultivée à une mauvaise herbe apparentée.

 

*Bio-invasions terrestres : les Hommes ont introduit et introduisent encore des espèces animales et végétales étrangères et dévastatrices dans de nombreux écosystèmes, notamment par les transports internationaux, à cause de l’absence de toute mesure informative et préventive dans de nombreux pays.

 

*Exploitation et destruction de la faune terrestre et marine :

voir  http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_rouge_de_l%27UICN  et http://www.uicn.fr/  ou http://www.iucnredlist.org/search/search-basic.html

* atteinte à la biodiversité terrestre ; de nombreuses espèces animales sont en voie d’extinction parce qu’elles sont chassées voire massacrées, généralement pour alimenter les marchés du luxe et de l’ornement, mais parfois pour le « plaisir » uniquement. Des animaux d’élevage  ou sauvages subissent des traitements atroces pour des raisons mercantiles ou culinaires( en Chine notamment) ou encore pour l’expérimentation scientifique ( alors que dans de nombreux cas ces tests pourraient être remplacés par des cultures sur cellules vivantes isolées). Les abeilles, notamment , maillon essentiel de la biodiversité car elles assurent la pollénisation, sont menacées par les pesticides et par les activités humaines ( voir « disparition des abeilles » : la fin d’un mystère, film de Natacha Calestrémé et Gilles Luneau)

 

* atteinte à la biodiversité aquatique

-L’affaiblissement des « stocks de pêche » mondiaux : 70 % à 80% des stocks de poisson sont pleinement exploités et quasi décimés, surexploités principalement à cause de la pêche industrielle, pêche de masse( 1% des navires de pêches effectuent 50% des prises de poissons). A ce rythme, les océans seront vides de poissons en 2048 ( selon une étude de Worms et Myers, 2006)… Or la population mondiale augmente !

Plusieurs espèces comestibles sont déjà en voie d’extinction ( marines : esturgeon, ange, morue=cabillaud, thon rouge, maquereau, haddock, etc…, d’eau douce : anguille etc..   ) …  voir listes détaillées sur le site de l’uicn.

Il y a évidemment des conséquences sociales et économiques pour les populations de pêcheurs, particulièrement en Asie.

Parallèlement cette « pêche  de masse » décime chaque année 29 millions de tonnes de poissons non comestibles, oiseaux de mers, tortues ou mammifères marins pris dans les filets …

Et parmi les espèces marines  non comestibles victimes de la surpêche ou de la pollution des océans :  le mérou, de nombreuses autres espèces des massifs coralliens , le requin,  l’hippocampe, de nombreux cétacés etc… sont en voie de disparition .voir  http://www.iucnredlist.org/search/search-basic.html

-La pollution sonore des océans ( qui sévit depuis longtemps mais s’accroît)! La Marine américaine et l’OTAN placent des sonars sous l’eau , sonars qui émettent des  ondes sonores susceptibles de perturber les espèces marines et de dévier les trajectoires des grands cétacés notamment , ce qui augmente le nombre d’échouages de ces derniers sur les côtes …

 

 

*On peut aussi s’interroger sur l’éthique des mauvais traitements, du clonage, des modifications génétiques, dont les animaux sont « le terrain » privilégié.

 

 

Face à toutes ces atteintes à notre milieu de vie, la communauté scientifique interpelle les enseignants et les citoyens, les gouvernements du monde entier, et la communauté internationale depuis déjà une quinzaine d’années avec ce message, susceptible de toucher même ceux qui ne sont pas « amoureux de la nature » !: « L’inversement des priorités et la prise de conscience du coût réel du sabotage de l’environnement par le plus grand nombre est tout simplement une condition sine qua non au maintien de notre  confort  social et matériel dans les sociétés occidentales et une condition à la survie des populations des pays en voie de développement (1). » par, ailleurs l’eedd-éducation à l’environnement et au développement durable- fait maintenant partie des programmes et est tout à fait « pluridisciplinaire ».

 

CAUSES « ECONOMIQUES », un autre impact : l’ignorance (volontaire) d’autres modèles économiques

L’actuelle conception de l’économie ne prend pas ou peu en compte le milieu naturel- sauf en matière de marchés internationaux de « droits à polluer » ou d’indices boursiers garantis d’actions de diminution des impacts sur l’environnement » de type DJSI ou ASPI  ( d’ailleurs peu vantés, peu connus, peu usités) ou d’arguments marketing. Cependant, même au regard de l’économie de marché, les impacts environnementaux ont des coûts  (qui ne compensent certes pas le coût des mesures préventives et correctives et curatives qu’il faudrait mettre en place). A titre d’exemples : les marées noires, les pollutions par les algues vertes, l’eutrophisation des eaux douces, et  la mauvaise qualité des eaux de baignade ont des répercussions évidentes sur l’économie touristique et /ou en coût de dépollution. Les pertes de terres agricoles sont une perte de PIB. Les nuages de poussière observés en Asie  obligent à la fermeture d’aéroports et autres infrastructures et établissements privés et entraînent une perte de récoltes. Quant à toutes les pollutions ou contaminations de l’environnement ayant des conséquences sur la santé humaine( selon le Ministère de la Santé en 1997, la mauvaise qualité de l’environnement est responsable d’un quart des problèmes de santé dans le monde), elles pèsent dans le budget des Etats, surtout ceux offrant couverture sociale, et ruinent des compagnies d’assurances.

 

L’étymologie du terme économie (de oikos, la maison et de nomos, la règle) témoigne d’une volonté de gestion efficace de la maison, c’est-à-dire l’environnement, et renvoie à celle de l’écologie (de oikos, la maison et de logos, l’étude) ! Si la pensée des physiocrates ou des classiques liait sans ambiguïté l’économie à la rareté des ressources naturelles, la théorie néo-classique n’a retenu de la rareté que sa dimension financière et a occulté son possible épuisement. La première véritable rencontre de l’économie et de l’écologie (constituée en science) intervient probablement en 1972 au sein du rapport du Cercle de Rome, intitulé « Les limites de la croissance ». Ce texte alarmiste sur les limites des réserves énergétiques marque la redécouverte du concept environnement par la théorie néo-classique. Mais c’est la récente naissance d’une « économie de l’environnement » branche  de l’économie qui traite d’un point de vue théorique des relations entre les sociétés humaines et l’environnement  notamment dans le cadre des politiques économiques environnementales qui est une innovation fondamentale. L’économie de l’environnement est la recherche d’une efficacité nouvelle qui intègre les interactions entre agents mais aussi entre les agents et l’environnement (au sens large). Cette nouvelle vision n’est pas exclusive de l’ancienne vision économique : il s’agit au contraire de bâtir autour de l’économie traditionnelle un édifice qui tiennent compte de la variable environnementale.

Cette évolution nécessite notamment  de redéfinir une notion centrale de l’économie :  le bien-être des individus. Dans l’économie néo-classique, le bien-être tient compte de la consommation de biens marchands. En économie de l’environnement, il faut y ajouter la valeur que les individus confèrent à leur environnement dans un cadre de loisir, et finalement sa valeur symbolique souvent impossible à monétiser. Il convient aussi d’apprécier par exemple comment un environnement sain est un facteur de productivité générale et donc de compétitivité.

Les Principes fondateurs de l’économie de l’environnement sont les suivants :

*Principe pollueur-payeur : il est né en Allemagne et a été adopté par l’OCDE en 1972 comme principe fondateur de l’économie. Son but est de déterminer à qui imputer le coût d’une pollution. Sa formulation, sous des couverts d’une naïve évidence, ne doit pas faire oublier qu’il est à la fois difficile à mettre en place et rarement appliqué.

*Principe de précaution : il a fait la une des médias au travers de: l’affaire du sang contaminé, l’affaire de la vache folle et les OGM. Ce principe vise avant tout à écarter tout risque de dommage irréversible à l’environnement.

* Temps et développement durable : le développement durable est, en quelque sorte, l’aboutissement de la démarche de l’économie de l’environnement : il vise à trouver une solution à la fois économiquement et écologiquement viable.

* Évaluation monétaire : la valeur de l’environnement. La notion de valeur est centrale en économie. Affecter une valeur à l’environnement est donc indispensable pour sa parfaite prise en compte dans les équations. Pour autant cette affectation n’est pas aisée : quelle valeur monétaire donner à une espèce de scarabée menacée de disparition par la construction d’une autoroute ?

Les voix des économistes de l’environnement sont étouffées depuis de nombreuses années, et le demeurent.

 

 

 

Solutions ?

 

1) REVOIR PROGRESSIVEMENT SES CHOIX DE CONSOMMATION ET LIMITER LES GASPILLAGES

 

Par nos choix de consommation nous avons le pouvoir de changer les choses : l’organisation du monde, axée sur l’économie de marché , est avant tout à l’écoute du consommateur et du citoyen… sans vos actes d’achat et vos choix politiques, consommateurs, citoyens  aucun pouvoir démocratique ou économique n’a d’emprise sur quoi que ce soit n’est-ce pas ? Il suffit d’observer le soin que mettent les grands groupes industriels et les gouvernements à surveiller qui achète quoi et autres « indicateurs marketing ».

Certes la fraude, les transactions non taxées, les paradis fiscaux, les mafias, les trafics, tous les poisons du monde sont parallèlement à irradiquer , mais

CHACUN PEUT AGIR, AU LIEU DE SE DIRE QU’IL PEUT SI PEU ET DONC RIEN : AU CONTRAIRE A PLUSIEURS MILLIONS  NOUS POUVONS TOUT, ce n’est qu’une question d’efforts de communication, de temps, de moyens : une affaire de volonté individuelle et collective – une somme de volontés individuelles est une volonté collective.

Des associations existent déjà action-conso/ bio-consommacteurs. Mais leur faible nombre d’adhérents est le reflet de l’aveuglement et /ou du découragement général…même dans des sociétés comme les nôtres où l’instruction et les loisirs laissent pourtant à l’être humain l’opportunité de réfléchir !…Si il sait s’affranchir de médias et de publicité qui cherchent à l’enrôler dans une « pensée unique »…

 

Ci-dessous : une liste des principaux logos facilement reconnaissable sur les produits et qui vous permettront d’agir pour une consommation plus « responsable ».

Copie (2) de liste de labels

Attention ; logos de 2007, d’autres ont été créées de puis , notamment l’éco-fueille européenne….

NB : La certification PEFC est, selon le chargé de campagne forêts de Greenpeace une « certification de complaisance » souvent qui ne comporte aucun mode de  vérification indépendant.

FSC est le seul label crédible au niveau mondial (en 2007…pas vérifié depuis!)

 

Alimentation :

+ S’approvisionner aux marchés « bios » ou producteurs locaux sur les marchés traditionnels( moins cher ),  adhésion à des AMAP( Associations pour le maintien d’une Agriculture Paysanne) , œuvrer pour développer ces formes de commerce dans vos communes, et réduire la prat de la grande distribution : « usines » de gaspillage ( qcf qtéd d’invendus jetés) et d’exploitation des agriculteurs et des employés pour un maximum de marge ( du moins pour l’instant !)

 

Divers:

 

En France quelques associations de « consommation responsable » proposent de vous accompagner vers la consommation responsable et de militer pour elle, notamment :

http://www.actionconsommation.org/publication/

et bioconsommacteurs : http://www.bioconsomacteurs.org/

sans compter greenpeace, les amis de la Terre , France Nature Environnement ,WWF etc…

 

Privilégier aussi les entreprises qui entreprennent des démarches de management de l’environnement SMEa ou Iso14001 , qui étudient les cycles de vie des produits  ( chercher listes sur internet) Cependant un travail de lisibilité sur l’emballage des produits de ces « bonnes actions de diminution des impacts industriels sur l’environnement »  reste à mettre en œuvre …si vous y pouvez quelque chose ( appartenance à des organismes de certification ou influence politique); entendez-moi ! Je vais écrire à des députés pour ça  !

 

2) MIEUX CONNAITRE SES DROITS ET DEVOIRS // LA LEGISLATION ENVIRONNEMENTALE

 

Autre geste à faire (on ne nous informe pas suffisamment de nos droits ! ni au collège, ni au lycée, ni après !!! ) : Pensez  à participer « aux enquêtes publiques » affichées en mairie avant l’installation ou l’agrandissement d’une « installation » (entreprise/organisation) classée ICPE et donc susceptibles de générer pollutions et nuisances près de chez vous- consulter le panneau d’affichage en mairie régulièrement.

+ parcourir le « Code le l’environnement ». Un CD rom existe.

 

3) ADOPTER DES « BONS GESTES » AU QUOTIDIEN

 

1)     Ecogestes énergie et eau

 

les bons gestes pour le chauffage

 

– pour une absence de quelques heures, je diminue la température du chauffage de quelques degrés. Au retour je l’augmente jusqu’à la température de confort.  Inutile de mettre le chauffage au maximum, sa température ne montera pas plus vite.

– pour une absence prolongée, je mets mes appareils de chauffage en hors-gel.

– lorsque j’aère mon logement, j’éteins les radiateurs.

– j’installe des robinets thermostatiques sur chaque chauffage. Je réalise ainsi 3 à 5 % d’économie.

– j’installe un thermostat d’ambiance programmable sur le système de chauffage, qui diminue automatiquement la température pendant la nuit et l’augmente au matin. Je réalise ainsi 5 à 8 % d’économie.

– je dépoussière les radiateurs ou les grilles des convecteurs, une fois par an, ce qui augmente la température ambiante et améliore la qualité de l’air intérieur.

– je passe un contrat d’entretien pour ma chaudière individuelle, pour maintenir son efficacité. Je réalise ainsi 5 à 8 % d’économie.

– si je dois changer ma chaudière à gaz, j’en choisi une à allumage automatique du brûleur sans veilleuse. J’économise ainsi jusqu’à 1 200 KWh par an.

– je conserve la chaleur la nuit en fermant les rideaux et surtout les volets, si ils existent. Les volets ou les stores extérieurs protègent aussi des fortes chaleurs estivales.

– je choisi des fenêtres isolantes (double vitrage) et je vérifie régulièrement l’étanchéité des ouvertures Je réalise ainsi 3 à 5 % d’économie.

Pour l’éclairage

 

– j’éteins la lumière lorsque je quitte une pièce.

– je dépoussière régulièrement les abat-jour et les ampoules. Je récupère ainsi 30 % de luminosité.

Pour l’électroménager

 

– je choisi des appareils électroménagers les moins consommateurs d’énergie (en consultant les étiquettes énergétiques). Bien que plus chers à l’achat, grâce à leur consommation énergétique inférieure ils coûtent moins cher au final.

 

Pour la vaisselle

– si je fais la vaisselle à la main, je ne laisse pas le robinet ouvert. J’utilise les bacs ou une cuvette .

– je remplis le lave-vaisselle au maximum de sa capacité pour le faire fonctionner. Un lavage au lave-vaisselle est 5 fois plus économique d’une vaisselle à la main.

– j’utilise toujours la fonction économique de du lave-vaisselle. J’évite les programmes intensifs qui consomment en moyenne 40% de plus d’énergie, et plus d’eau aussi.

 

 

Pour le réfrigérateur

 

– je place le réfrigérateur loin d’une source chaude : chauffage, plaque de cuisson…

– je dépoussière la grille d’aération à l’arrière du réfrigérateur une fois par an.

– Je dégivre régulièrement le freezer ou congélateur. 5 cm de givre double la consommation électrique.

– je règle la température basse du réfrigérateur sur 5°C et pas en dessous.

 

Pour la cuisson

 

– je n’oublie pas de recouvrir le récipient dans lequel je fais bouillir de l’eau.

– si j’ai une table à induction, j’utilise des casseroles adaptées dont le diamètre est légèrement supérieur à la plaque.  Les tables à induction sont plus chères à l’achat mais plus économiques à l’utilisation. Je pense à les nettoyer correctement pour améliorer leur rendement.

 

Pour la toilette

– je prends une douche plutôt qu’un bain. Je consomme ainsi 5 fois moins d’eau.

– je fais régler la température du chauffe-eau entre 55 et 60°C, toute température supérieure surconsomme de l’énergie (et peut provoquer des brûlures).

– j’installe un mitigeur thermostatique dans la douche (ou la baignoire) qui règle directement l’eau à la température souhaitée  et permet d’économiser de 20 à 30 % d’eau chaude.

 

Pour la machine à laver

 

– je fais des lessives à 30-40°C. Elles sont aussi efficaces qu’à 60°C et consomment moitié moins d’énergie.

– j’adapte le programme de la machine à laver : mode économique ou demi charge, lorsqu’elle n’est pas pleine

 

pour les fuites

 

– je surveille ma consommation d’eau et je chasse les fuites en relevant le compteur avant de me coucher et au réveil. Un goutte à goutte qui fuit peut représenter 35 000 litres d’eau par an, soit un coût de 115 €, une chasse d’eau qui fuit, peut coûter 1 000 € par an !

pour les veilles

 

– je branche tous mes appareils vidéo sur une unique multiprise à interrupteur, je peux ainsi éteindre leur veille en même temps • Je ne laisse pas en veille le téléviseur ou le magnétoscope, j’économise ainsi 140 kWh par an pour le téléviseur et 120 kWh par an pour le magnétoscope, soit environ 10 et 9 euros

– je ne laisse pas mon ordinateur en veille, je l’éteins même pour une absence d’1 heure.

Pour le confort thermique estival

 

– j’utilise des stores intérieurs ou extérieurs de couleur claire. Ils reflètent les rayons du soleil alors que les couleurs sombres les absorbent et donc font pénétrer à l’intérieur la chaleur.

– je ferme les volets, si les fenêtres en sont munies, pour empêcher les rayons du soleil de chauffer l’intérieur de mon logement.

– j’évite d’utiliser des équipements qui dégagent beaucoup de chaleur : sèche-linge, luminaire à lampe à halogène, écran d’ordinateur en veille, four…

– j’améliore l’isolation thermique de mon logement (double vitrage, ventilation…)

– j’installe des brise-soleil au dessus des baies vitrées, des volets ou des stores extérieurs.

– je vérifie que les aérations de mon logement ne sont pas bouchées. Une bonne ventilation permet de faire circuler l’air et d’évacuer l’air chaud à l’extérieur.

– j’ouvre deux fenêtres opposées pour faire circuler l’air.

– Je profite de la nuit pour rafraîchir mon logement. La température de la nuit étant généralement inférieure à celle des appartements.

– je mets des plantes vertes sur les bords de fenêtres et le balcon et je les vaporise d’eau. Elles contribuent à rafraîchir l’air.

– je tends un drap humide devant ma fenêtre en cas de très forte chaleur.

 

 

Eau

L’eau potable au robinet est un confort dont nous n’avons pas toujours conscience et qui engendre souvent des gaspillages. En France, chaque habitant utilise en moyenne 150 à 200 litres d’eau par jour.

 

En Amérique du Nord, ce chiffre s’élève jusqu’à 300 litres !

 

Voici donc quelques conseils pour vous aider à économiser l’eau au quotidien et maîtriser votre consommation.

 

Les bons gestes au quotidien

 

Maîtriser sa consommation

 

Dans la cuisine, laisser le robinet ouvert pour faire la vaisselle ou laver les légumes, c’est augmenter votre facture d’eau. Mais si vous remplissez puis videz les bacs de l’évier pour laver et rincer, vous limitez votre consommation en eau.

 

Dans la salle de bain :

• privilégiez la douche, qui nécessite environ deux fois moins d’eau qu’un bain

• rincez-vous les dents avec un verre d’eau

• remplissez un bol d’eau pour nettoyer le rasoir.

 

Economiser l’eau

Les fuites d’eau gaspillent la ressource… et augmentent votre facture !

 

Décelez rapidement les fuites

 

• Si vous êtes équipé d’un compteur, relevez-le le soir, avant de vous coucher, et vérifiez-le matin avant d’avoir fait couler l’eau. Si les chiffres ont changé, il y a risque de fuite dans votre installation. Vérifiez les robinets, la chasse d’eau, le ballon d’eau chaude…

• Si votre logement n’est pas muni d’un compteur, faites vérifier une fois par an votre installation

 

Petites fuites, grandes factures:

 

Un robinet qui goutte… 35 m3/an = 80 €

Un filet d’eau qui coule… 140 m3/an = 320 €

Une chasse d’eau qui fuit… 220 m3/an = 500 €

 

Les usages de l’eau en quelques chiffres

 

La consommation domestique moyenne d’un ménage parisien se répartit ainsi :

 

Boisson 1%

Préparation de la nourriture 6%

Nettoyage de la vaisselle 10%

Lavage du linge 12%

Toilette – hygiène 39%

Sanitaires 20%

Autres usages domestiques 12%

 

Les activités domestiques consomment plus ou moins d’eau :

 

Un bain 120 à 200 l

Une douche 60 à 80 l

Un lave-vaisselle 20 à 60 l

La vaisselle à la main 20 à 40 l

Le lave-linge 20 à 60 l

La chasse d’eau 6 à 12 l

 

 

 

2) Eco-gestes au bureau ( travail ou chez soi)

 

Chacun d’entre nous passe environ un tiers de son temps sur son lieu de travail…  Alors, se préoccuper de l’environnement c’est aussi agir au bureau !

 

Les dépenses énergétiques et la production de déchets liées aux activités professionnelles sont considérables, alors, ici encore, quelques actions simples permettent de limiter notre impact sur l’environnement :

 

Trajet domicile-travail

Je me rends au travail à pied, à vélo, en transports en commun, voire en co-voiturage !

 

En arrivant

Je n’allume pas la lumière électrique si la lumière du jour suffit à travailler confortablement.

 

Pause café ?

J’utilise une tasse ou un verre et je renonce aux gobelets en plastique.

Je pense à éteindre la cafetière électrique.

Je bois l’eau du robinet et limite l’eau en bouteille.

 

En hiver…

Je place un thermomètre dans mon bureau pour vérifier que la température n’excède pas les 19°C et, si besoin, j’enfile un pullover.

 

Quand je m’absente

Si je dois quitter mon bureau plus d’1/2 heure, ou le midi lorsque je pars déjeuner, j’éteins la lumière, l’écran de mon ordinateur et mon imprimante.

 

L’impression de documents

J’utilise autant que possible la fonction recto-verso, copies multiples par page et économie d’encre de mon imprimante.

Pour les tirages en grande quantité, je favorise l’imprimante réseau et le copieur, plus économes en encre.

 

Les fournitures de bureau

Je commande, achète et utilise papier recyclé pour préserver les forêt ( la France importe beaucoup de papiers des forêts anciennes

 

Les forêts anciennes il  y a 8000 ans…

 

Les forêts anciennes aujourd’hui…

 

J’évite à tout prix le papier blanchi au chlore

Je favorise les consommables informatiques génériques.

Je récupère les impressions recto, comme papier de brouillon, et les pochettes, que je réutiliserai à l’envers.

Je conserve les trombones des courriers.

 

Les déchets

Je jette les journaux, les documents et les feuilles imprimées en recto-verso dans les « sacs à papier ».

Je jette les cartouches d’encre dans « l’ecobox » prévue à cet effet.

 

A la fin de la journée

Avant de quitter mon travail, j’éteins tous les appareils électriques (ordinateur ET écran, photocopieur ET imprimante…), je n’oublie pas d’éteindre les lumière et, en hiver, je pense à baisser le thermostat de mon radiateur.

 

 

… Et pour ne pas oublier toutes ces petites actions, je colle des pense-bêtes au niveau de la porte du bureau, du porte-manteau, etc… ou je placarde mon affiche écogestes au bureau ( à télécharger sur paris.fr)

 

 

3) Eco-gestes dans les transports

 

 

Roulez en douceur, privilégiez les deux-roues…

 

Evitez de prendre votre véhicule

 

• Je me déplace en ville en vélo, à pied ou en transports en commun. (une voiture pollue 10 à 20 fois plus qu’un bus par personne transportée)

• Je n’utilise une voiture que lorsque c’est vraiment indispensable,

. j’adopte une conduite économique

. je pratique le covoiturage (avec mes collègues, les voisins, pour emmener les enfants à l’école…)

. Privilégiez le train plutôt que l’avion (très polluant)

. A Paris la vitesse moyenne du métro est de 27km/h et celle d’une voiture de 18km/h. Gagnez du temps en laissant votre voiture au garage.

. Pour des trajets inférieurs à 2km, marchez à pied, c’est très bon pour la santé !

 

 

Sur la route

 

. Conduisez en souplesse et pas trop vite (on peut économiser ainsi jusqu’à 40% de carburant)

. Choisissez des voitures légères qui consomment et polluent moins.

. Si vous avez des bagages, optez pour une remorque plutôt qu’une galerie de toit qui augmente la consommation d’essence.

 

Entretien du véhicule

 

. Vérifiez régulièrement l’état de vos pneus (les pneus mal gonflés s’usent plus vite et augmentent la consommation de carburant)

. Attention aux déchets toxiques (huiles de vidange, solvants, acides de batteries…) : amenez-les à votre déchetterie…(un litre d’huile de moteur pollue un million de litres d’eau !)

 

 

4) Eco-gestes pour les arbres

 

 

Les arbres sont des organismes vivants, qu’il faut respecter. Voici quelques éco-gestes simples pour mieux les préserver.

 

les blessures

– je ne punaise pas de petite annonce sur le tronc des arbres

– je ne grave pas mon nom dans l’écorce

Une blessure même toute petite est la porte d’entrée à des maladies qui rongent le tronc de l’intérieur jusqu’au dépérissement de l’arbre.

les chocs

– je ne cogne pas un arbre avec le pare-chocs de ma voiture lorsque je me gare

– j’évite de toucher les arbres lorsque je joue à la pétanque-

Les chocs endommagent les vaisseaux conducteurs et interrompent la circulation de la sève, affaiblissant l’arbre !

les brûlures

 

– je dépose les déchets toxiques en déchetterie, car les produits toxiques entraînés par ruissellement jusque dans les sols sont absorbés par les racines et empoisonnent l’arbre.

– je ne fais pas uriner mon chien au pied des arbres. L’urine brûle l’écorce et les racines de l’arbre.

– Je lave mon pas de porte juste à l’eau et non avec des produits d’entretien toxiques pour les arbres.

– je n’utilise pas du sel, mais du sable l’hiver pour lutter contre le gel, car le sel, entraîné par ruissellement, brûle les racines de l’arbre.

 

5) Eco-gestes dans le jardin, en promenade

 

 

Le jardinage, le respect de la nature et de l’environnement…

Dans le jardin

. Arrosez les plantes tôt le matin ou tard le soir pour réduite l’évaporation

. Recueillez l’eau de pluie (bac en plastique sous les gouttières)

. Préférez les engrais naturels (orties, algues, compost…)

. Plantez des haies (leur ombre évite l’évaporation et elles sont très appréciées par les oiseaux…)

. Cultivez des espèces locales, (mieux adaptées au climat et à la faune…)

. Pour désherber, la binette est nettement préférable aux produits chimiques (polluants pour l’eau et la faune…)

 

En promenade

 

. Au cours de vos promenades ne jetez pas vos chewing-gums, canettes, sacs en plastique…ils resteront là !

. Vos mégots de cigarette ou allumettes  peuvent déclencher un feu de forêt !

. Ne cueillez pas de fleurs dans les jardins, espaces verts, tout le monde doit en profiter !

. Suivez les sentiers de promenade

 

 

 

 

6) Eco-gestes qualité de l’air

Quelques gestes simples à accomplir pour améliorer la qualité de l’air que nous respirons…

 

pour limiter la pollution intérieure

– Je ventile, j’aère les locaux et je n’obstrue pas les ventilations haute et basse réglementaires !

L’air confiné, non renouvelé, favorise l’accumulation des polluants, la quantité d’humidité, le développement des microorganismes

Ventiler souvent, régulièrement (chaque jour matin et soir) les locaux permet d’évacuer l’air pollué, vicié et de le remplacer par un air extérieur neuf contenant beaucoup moins de polluants.

– Je choisis des produits, pour l’hygiène, le bricolage et le ménage, moins toxiques, moins polluants, labellisés et je les utilise modérément et fenêtres ouvertes !

– Je vérifie mes installations : chaudières, chauffe-eau. Mal réglées, elles consomment davantage et deviennent sources de pollution.

– Lors d’achat de mobilier et objets d’intérieur/de décoration, je choisis les matières naturelles, non traitées, plus saines (éviter les bois agglomérés, vernis, peints). Je limite les textiles d’ameublement et moquettes (de véritables « nids » à poussières, acariens, poils d’animaux… polluants car très allergisants)

– Je limite les parfums d’intérieurs (aérosols, combustions diverses etc.) en préférant une bonne aération et des plantes d’intérieur parfumées.

– Je choisis des plantes d’intérieur qui assainissent l’atmosphère : caoutchouc, lierre, chlorophytum, dracaena, schefflera, spathiphyllum, ficus benjamina…

pour diminuer la pollution extérieure

 

Pour diminuer ma participation et mon exposition à la pollution extérieure :

 

– Je me déplace en ville à pied, en vélo, ou en transports en commun.

– J’utilise le moins possible le système de climatisation des  voitures et des locaux.

– Je n’utilise une voiture ou une moto ou un scooter que lorsque c’est vraiment indispensable, j’adopte une conduite économique et je pratique le covoiturage.

– Je ne surchauffe pas mon appartement, une température de 19° C est suffisante en journée et de 17°C la nuit ou en journée quand l’appartement est inoccupé. Si j’ai froid, je mets un pull ! Et je coupe le chauffage lorsque j’aère une pièce.

 

 

 

7) Eco-gestes contre le bruit

Pour en finir avec quelques mythes, il faut rappeler que la réglementation sur les bruits de voisinage concerne le jour et la nuit. Même avant 22 heures, personne n’est en droit de faire du bruit de façon excessive. Pour soi-même comme pour les autres, vivre dans une ambiance sonore agréable peut devenir une règle de vie tout court.

 

– Préserver son propre capital auditif : écouter de la musique sur une chaîne ou un baladeur à un niveau raisonnable, s’éloigner des baffles en discothèque, dans les concerts ou les rave parties…il faut éviter de maltraiter nos oreilles et faire des pauses au calme pour récupérer ;

– Respecter son environnement : une porte qui claque, un chien qui aboie, des accélérations inutiles en moto ou en voiture, un lave-linge mal équilibré…le bruit a des origines multiples. Pourtant, il est un des rares désagréments sur lesquels nous pouvons agir : dès sa disparition, la nuisance s’arrête. « Ecoutons » davantage nos comportements.

– Je pense à mes voisins : je baisse le son, je danse sans chaussures et je respecte le silence de la nuit.

– Je ne claque pas les portes dans l’immeuble.

– J’amortis les bruits avec des meubles en bois, des tapis, des rideaux aux fenêtres.

 

 

 

8) Eco-gestes dans la rue ou dans la cour

Les éco-gestes a pratiquer dans la cour et dans la rue…

 

Le tri

• Je jette , en vrac, les déchets recyclables dans le bac à couvercle jaune et jamais fermés dans le sac plastique qui a servi à les transporter.Jeter le sac plastique dans le bac à couvercle vert

. Je jette toujours dans le bac à couvercle vert les emballages plastiques qui ont contenu un corps gras

. Je jette dans le bac à couvercle vert un déchet recyclable trop souillé (exemple : l’emballage- carton d’une pizza, souillé de sauce tomate).

. En cas de doute sur un déchet, je le jette dans le bac à couvercle vert s’il n’est pas toxique (produit de bricolage, produits phytosanitaires…). Trop d’erreurs de tri dans le bac jaune peuvent entraîner son refus : son contenu sera alors incinéré.

. Je ne jette pas le sac dans lequel j’ai transporté mes bouteilles en verre avec elles dans la colonne à verre. Je le jette dans une corbeille de rue ou le bac à couvercle vert.

 

La rue

• Je ne laisse pas sur le trottoir les objets encombrants ou produits (produits toxiques par exemple..)que je ne peux pas mettre dans les poubelles destinées aux déchets ménagers, j’appelle Paris Info Mairie 39 75 (Prix d’un appel local) pour m’en débarrasser.

• Je ne jette pas mes papiers dans la rue, sur le trottoir ou dans le caniveau, mais dans les corbeilles. J’encours une amende si je ne le fais pas.

 

Le chien

• Je ramasse les crottes de mon chien

. J’encours une amende de 183 € environ si je ne le fais pas.

 

 

9) Eco-gestes en courses et dans ma cuisine /consommation responsable

 

Les courses

J’achète, je consomme plus responsable, auprès de producteurs locaux , d’AMAP ( Association de Maintien d’une Agriculture Paysanne), dans les biocoop ou bien je repère les logos de la consommation responsable ( voir paragraphe précédent)

J’achète des fruits et légumes de saison

J’achète en petite quantité et je surveille le frigo régulièrment afin de ne rien laisser » se perdre » et avoir à le jeter.

 

 

. Je bois l’eau du robinet plutôt que d’acheter de l’eau en bouteilles( sauf si je suis dans une région d’agriculture intensive, nitrates et pesticides représentant un danger pour la santé).

 

 

Les poubelles

 

Je jette plus responsable:

 

• Je trie mes déchets.

. J’aplatis ou je plie les emballages en carton pour gagner de la place dans la cuisine et dans le bac

. Je ne lave pas les emballages à l’eau propre. Bien les vider et les laisser sécher un peu pour qu’ils soient « vides et secs ». Vous pouvez en revanche rincer les emballages à la fin d’une vaisselle faite à la main, avant de jeter l’eau

• Je donne mes anciens appareils électroménagers, meubles et vêtements, s’ils peuvent être réutilisés.

• Je mets les fonds de sauce vinaigrette, d’huile de friture, d’huile des boîtes de thon dans une bouteille en plastique puis dans la poubelle à couvercle vert. Elle sera incinérée avec les autres déchets non recyclables.

 

L’évier

 

 

• Je ne rejette pas dans l’évier :

* matières grasses,

* produits chimiques (peintures, insecticides, vernis, solvants…),

* médicaments.

 

Je place une grille « éco » au fond du trou d’évacuation pour récupérer les petits déchets organiques ( achat de ces grilles dans les magasins de bricolage quincailleries…).

 

Pour la vaisselle :

• Je respecte les doses d’utilisation indiquées, je peux même les diminuer.

• Je choisis des produits d’entretien labellisés (NF Environnement et écolabel européen), à base de substances végétales non polluantes.

• Je remplis le bac de l’évier puis je ferme le robinet quand je fais la vaisselle.

. Ne pas hésiter à diluer les produits ménagers avec de l’eau

. Fermez bien les robinets et surveillez la qualité des joints ( un robinet qui goutte c’est plus de 100 litres d’eau gaspillés par jour)

 

Le réfrigérateur / les placards

 

Pour économiser de l’énergie :

 

• Je l’installe loin des sources de chaleur.

• Je le dégivre régulièrement. ( une couche de 4mm de givre double la consommation d’électricité)

• Je n’y range pas d’aliments chauds ou tièdes.

 

Pour éviter le gaspillage et la production inutile de déchets :

* Je surveille régulièrement les dates limite de consommation pour éviter de devoir jeter des aliments.

 

La cuisinière

 

• Je couvre la casserole lorsque je fais chauffer de l’eau. J’économise ainsi 30 % d’énergie.

 

Cuisinière électrique :

 

• J’éteins les plaques électriques avant la fin de la cuisson, elles continuent de dégager de la chaleur sans consommer d’électricité.

• J’utilise des casseroles dont le fond, parfaitement plat, est adapté à la surface de la plaque, jamais plus petites pour éviter les pertes d’énergie.

 

Cuisinière à gaz :

 

. Le gaz naturel est beaucoup plus économe que les plaques électriques…

• Je nettoie soigneusement à l’eau chaude les brûleurs à gaz pour qu’ils aient un rendement maximal.

 

 

 

10) Eco- gestes banquaires et solidaires

* Bourse : indices aspi et DJsi à prendre en compte: ces entreprises respectent davantage la planète et l’humain…

* Banque /épargne

•  Triodos Bank (Belgique, Pays Bas, RU, Espagne) ce groupe européen investit en priorité dans des organisations qui valorisent l’environnement, la culture et la société. L’exemple des fonds verts néerlandais est intéressant : lancés en 1990 par la Triodos Bank, ils sont à l’origine d’un changement dans la politique fiscale (1995) autorisant les banques à proposer des prêts à faible taux d’intérêt pour des projets écologiques et sociaux. Aujourd’hui, toutes les grandes banques néerlandaises proposent des fonds verts. [www.triodos.com] Crée en 2001 à Bruxelles, la Fédération Européenne des Banques Ethiques et Alternatives (FEBEA) rassemble les institutions financières de l’économie solidaire des Etats membres comme des pays candidats à l’Union Européenne. [www.febea.org/fr/11_finance_ethique.html]

•  Le Crédit Coopératif (France) : propriété de ses clients, cette banque coopérative est un partenaire actif de l’économie sociale depuis plus d’un siècle. Elle assiste et accompagne la création et le développement de coopératives, mutuelles, petites entreprises, groupements, Comités d’entreprises et syndicats. [www.credit-cooperatif.fr].

•  Depuis 1997, le Collectif associatif Finansol coordonne les institutions financières solidaires, (fondations, sociétés financières, sociétés foncières mais aussi clubs d’investisseurs et sociétés de Capital risque) et les établissements financiers engagés dans une démarche de solidarité (banques et cies d’assurances dédiées ou classiques). Le label Finansol, certifie les produits conformes à ses critères. Le portail Finansol donne une vision complète du secteur de l’épargne solidaire en France [www.finansol.org].

 

11) Aide et action : aider un enfant du Tiers Monde

 

 

4) AGIR PAR SES CHOIX POLITIQUES ET ASSOCIATIFS ET FAVORISER L’EMERGENCE D’UNE ORGANISTION PLANETAIRE ET D’UNE POLICE DE L’ENVIRONNEMENT PLANETAIRE :  SOUTENIR les ONG QUI OEUVRENT EN CE SENS ( Greenpeace, WWF etc…)

 

Conclusion

 

De quoi donner des perspectives d’une action citoyenne utile sur Terre (voire, un « rêve », une vocation professionnelle ou associative…) à tous, grands et petits. Hanna Arendt disait que pour motiver les gens, il fallait les placer dans « la puissance  de  changer le futur , de changer le monde »…Choix de consommation( produits, gestes d’économie et de recyclage) , choix d’actions associatives ou personnelles, choix de carrière professionnelle, invention de nouveaux modèles économiques ( pour les économistes),action politique :  l’éventail de choix est large pour « préserver la planète et sa beauté » ainsi que… le confort et/ou la survie (?)de l’espèce humaine…

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